[Lectio2] !1 Sam 17:8-12 08 Il s’arrêta et cria vers les lignes d’Israël. Il leur dit : « À quoi bon sortir pour vous ranger en ordre de bataille ? Ne suis-je pas, moi, le Philistin, et vous, les esclaves de Saül ? Choisissez-vous un homme, et qu’il descende vers moi ! 09 S’il est le plus fort en luttant avec moi et qu’il m’abatte, nous deviendrons vos esclaves. Mais si je suis le plus fort et que je l’abatte, vous deviendrez nos esclaves, vous nous serez asservis. » 10 Le Philistin ajouta : « Moi, aujourd’hui, je lance un défi aux lignes d’Israël : donnez-moi un homme, et nous lutterons l’un contre l’autre ! » 11 Saül et tout Israël entendirent les paroles du Philistin ; ils en furent consternés, ils éprouvèrent une grande crainte. 12 David était fils de cet Éphratéen de Bethléem en Juda, nommé Jessé et qui avait huit fils. Or, au temps de Saül, cet homme était un vieillard avancé en âge. [Lectio3] !1 Sam 17:13-20 13 Les trois fils aînés de Jessé s’en étaient allés : ils avaient suivi Saül à la guerre. Les trois fils de Jessé partis à la guerre se nommaient : le premier-né Éliab, le deuxième Abinadab, et le troisième Shamma. 14 David était le plus jeune. Les trois aînés avaient donc suivi Saül ; 15 quant à David, il allait chez Saül et en revenait pour faire paître le troupeau de son père à Bethléem. 16 Le Philistin s’avançait matin et soir ; il se présenta ainsi pendant quarante jours. 17 Jessé dit à son fils David : « Prends donc pour tes frères cette mesure d’épis grillés, avec les dix pains que voici, et cours les porter au camp à tes frères. 18 Ces dix fromages, tu les porteras à l’officier de millier ; tu verras si tes frères sont en bonne santé, et tu m’en rapporteras le signe que tout va bien. 19 Saül, tes frères et tous les hommes d’Israël sont en train de combattre les Philistins dans le Val du Térébinthe. » 20 David se leva de bon matin, laissa le troupeau à un gardien, et partit avec les provisions, comme Jessé le lui avait ordonné. Il arriva au milieu du camp lorsque l’armée, sortant pour se mettre en ligne, poussait le cri de guerre. [Lectio8] O craignez donc pour le navire où la sagesse dirige, où les faux enseignements ne sont pas connus, et où la foi gonfle les voiles. Comment sera-t-elle troublée, elle dont le Seigneur est Lui-même le sûr fondement de l'Église ? C'est là où la foi est faible qu'il y a la crainte ; là où l'amour est parfait, il y a la sécurité. Il est ordonné à beaucoup de gens de lâcher leurs filets, mais à Pierre seulement de « se lancer dans l'abîme », c'est-à-dire dans les profondeurs de la doctrine. Qu'y a-t-il de si profond, en effet, que de contempler la profondeur de toutes les richesses, de reconnaître le Fils de Dieu, et d'assumer la confession de sa génération divine ? C'est une chose que l'esprit n'est pas capable de saisir par les recherches de la raison humaine, mais qui est embrassée par une foi sincère. [Lectio9] Et même s'il ne m'est pas donné de savoir comment il est né, je ne peux ignorer qu'il est né. Je ne sais pas quel a été l'ordre de sa génération, mais je reconnais la source de sa génération. Personne n'a assisté à l'engendrement du Fils de Dieu par le Père, mais l'Église s'est tenue prête à entendre le Père témoigner que celui-ci est son Fils bien-aimé. (Si nous ne croyons pas Dieu, qui croirons-nous ? Car ce que nous croyons vient de la vue ou de l'ouïe, la vue est souvent trompée, mais « la foi vient de l'ouïe ». (Rom. x. 17.) &teDeum