[Officium] St Nicolas Evêque et Confesseur [Oratio] O Dieu, qui avez glorifié le bienheureux Pontife Nicolas par d’innombrables miracles : accordez à notre demande que par ses mérites et ses prières, nous soyons préservés des feux de l’enfer. $Per Dominum [Lectio4] Nicolas, issu d’une famille illustre de Patras, en Lycie, fut obtenu de Dieu, par les prières de ses parents. Quelle serait la sainteté de cet homme, on le vit déjà dès le berceau. L’enfant, en effet, alors que les autres jours, il prenait fréquemment le sein de sa nourrice, ne le demandait qu’une seule fois, le mercredi et le vendredi, et encore, vers le soir. Il conserva, toute sa vie, cette habitude du jeûne. Dès l’adolescence, privé de ses parents, il distribua ses biens aux pauvres. Voici de lui un bel exemple de générosité chrétienne. Gomme un de ses concitoyens indigent ne pouvait établir ses trois filles déjà nubiles et songeait à les prostituer, Nicolas, l’ayant appris, jeta de nuit, par la fenêtre, dans la maison du pauvre homme, autant d’argent qu’il en fallait pour la dot d’une jeune fille. Il fit de même une seconde et une troisième fois, et ces trois jeunes filles furent données en mariage à d’honnêtes maris. [Lectio5] Après s’être consacré entièrement à Dieu, il partit pour la Palestine, afin de visiter les lieux saints et de les vénérer personnellement. Pendant ce voyage, montant sur le navire par un ciel serein et une mer tranquille, il annonça aux matelots une horrible tempête ; celle-ci s’étant bientôt élevée, et tous se trouvant dans un très grand danger, il l’apaisa miraculeusement par ses prières. De retour dans sa patrie, comme il donnait à tous des marques d’une sainteté singulière, il vint, sur l’inspiration de Dieu, à Myre qui était la métropole de la Lydie, au temps où l’Évêque de cette ville étant mort, les évêques de la province délibéraient sur le choix du successeur. Pendant cette consultation, ceux-ci furent divinement avertis de choisir celui qui, le lendemain matin, entrerait le premier dans l’église, sous le nom de Nicolas. On surveilla donc la porte de Péglise, et on y arrêta Nicolas qui fut créé évêque de Myre, du plein consentement de tous. Pendant son épiscopat, il pratiqua constamment la chasteté qu’il avait toujours observée, la gravité, l’assiduité à la prière et aux veilles, Pabstinence, la générosité et l’hospitalité, la douceur dans les exhortations et aussi la sévérité dans les réprimandes. [Lectio6] IL ne ménagea point son argent, ses conseils et ses services, aux veuves et aux orphelins. Le fait suivant nous dira comment il venait au secours des opprimés. Trois tribuns, condamnés par Constantin Auguste, sur une accusation calomnieuse, s’étant recommandés à ses prières, bien que très éloignés de lui, mais confiants en la réputation de ses miracles, il les délivra, en apparaissant, de son vivant, au prince et en l’effrayant par ses injonctions menaçantes. Prêchant à Myre, malgré l’édit de Dioclétien et de Maximien, la vérité de la foi chrétienne, il y fut arrêté par les satellites des empereurs, emmené très loin, puis jeté en prison où il resta jusqu’à l’avènement de l’empereur Constantin, par l’ordre duquel, libéré de sa captivité, il revint à Myre. Peu après, il se rendit au Concile de Nicée où, avec les trois cent dix-huit Pères, il condamna l’hérésie arienne. De retour en sa ville épiscopale, peu de temps après, à l’approche de la mort, les yeux élevés vers le ciel, il vit les Anges venir à sa rencontre. Il récita le Psaume : En vous, Seigneur, je me suis confié, jusqu’à ce passage : En vos mains, je remets mon esprit, et s’en alla dans la céleste patrie. Son corps transporté à Bari, en Apulie, y est honoré d’un culte très célèbre. [Lectio94] Nicolas, issu d’une famille illustre de Patras en Lycie, jeûna dès son enfance, les mercredi et vendredi, et conserva cette habitude toute sa vie. Dès l’adolescence, privé de ses parents, il distribua ses biens aux pauvres. On a de lui ce bel exemple de charité qu’il secourut trois jeunes filles exposées au péché, en leur procurant l’argent nécessaire pour leur dot. Après un pèlerinage en Palestine, il vint, sous l’inspiration de Dieu, à Myre, métropole de la Lycie, où les évêques de la province à l’étonnement de tous, mais avec une merveilleuse unanimité, le donnèrent comme successeur à l’évêque de Myre qui venait de mourir. Dans cette charge, il donna l’exemple de toutes les vertus. Mais comme, malgré l’édit de Dioclétien et de Maximien, il prêchait la vérité de la foi chrétienne, il fut jeté en prison où il resta jusqu’à l’avènement de l’empereur Constantin. Il assista au Concile de Nicée où fut condamnée l’hérésie arienne. De retour chez les siens, il mourut à Myre, très saintement. Son corps transporté à Bari, en Apulie, y est en grande célébrité de culte. &teDeum