[Rank] Présentation de la Bienheureuse Vierge Marie;;Duplex majus;;4;;ex C11 [Rank] (rubrica 196) Présentation de la Bienheureuse Vierge Marie;;Duplex;;3;;vide C11 [Ant 1] Bienheureuse Marie, Mère de Dieu, toujours Vierge, temple du Seigneur, tabernacle du Saint- Esprit, c’est d’une façon unique et sans exemple, que vous avez plu à Notre-Seigneur Jésus-Christ, alléluia. [Oratio] O Dieu qui avez voulu que la bienheureuse Marie toujours Vierge, demeure de l’Esprit-Saint, soit présentée aujourd’hui au temple, faites, nous vous le demandons, que, par son intercession, nous méritions d’être présentés dans le temple de votre gloire. $Per Dominum eiusdem [Lectio4] Du livre de saint Jean Damascène sur la foi orthodoxe. !Livre 4. Chap. 15 Joachim s’unit par le mariage à Anne, femme choisie entre toutes et digne des plus grands éloges. Mais, de même que l’ancienne Anne affligée par l’épreuve de la stérilité avait obtenu, par sa prière et par un vœu, de donner naissance à Samuel, de même aussi celle-ci obtint de Dieu, par des supplications et une promesse, la Mère de Dieu, afin que même sur ce point, elle ne fût inférieure à aucune des femmes illustres. Ainsi la grâce (car tel est le sens du mot Anne) enfanta la Souveraine (ce qui est signifié par le nom de Marie). Et vraiment, Marie fut établie Souveraine de toutes les créatures, quand elle devint Mère du Créateur. Elle voit le jour dans la maison de Joachim, dite de la piscine probatique, puis, est conduite au temple. Plantée ainsi dans la maison de Dieu et nourrie par l’Esprit-Saint, Marie, semblable à un olivier fertile, devient le sanctuaire de toutes les vertus ; de cette façon son cœur sera détaché de toutes les convoitises de cette vie et de la chair, et elle conservera vierge son âme en même temps que son corps, comme il convenait à celle qui devra recevoir Dieu, dans son sein. [Lectio5] Du livre de Saint Ambroise, Évêque, sur les Vierges !Livre 2, au commencement. Telle a été Marie, qu’à elle seule sa vie est une règle pour toutes les autres. Si donc l’ouvrière ne vous déplaît pas, voyons ce qu’a été son œuvre, afin que quiconque aspire à sa récompense, imite son exemple. Que de vertus différentes brillent en une seule vierge ! Secret de la pudeur, affirmation éclatante de la foi, service respectueux de la dévotion ; vierge à la maison, d’aimable compagnie quand il faut servir, mère pour aller au temple1. O combien de vierges elle accueillera ! combien elle en entraînera dans une douce étreinte, vers le Seigneur, en disant : « Voici celle qui a gardé avec une pudeur immaculée son alliance avec mon fils, les promesses de ses épousailles. » [Lectio6] Et comment donc parler de sa sobriété dans la nourriture de son empressement à servir ; celui-ci dépassait les forces de la nature, celle-là donnant à peine le suffisant à cette même nature. D’une part aucun moment inoccupé, d’autre part des jours de jeûne redoublés. Et si parfois la volonté de se soutenir l’emportait, elle mangeait le plus souvent ce qui se présentait, de quoi écarter la mort et non pour satisfaire le goût. Le désir du sommeil n’en précédait pas la nécessité ; et encore, quand le corps reposait, l’esprit veillait, cet esprit qui souvent dans ses rêves, répète ce qu’il a lu, continue les pensées interrompues par le sommeil, y organise ce qu’il a décidé ou prévoit ce qu’il doit organiser. [Lectio94] Joachim s’unit par le mariage à Anne, femme choisie entre toutes et digne des plus grands éloges. Mais, de même que l’ancienne Anne affligée par l’épreuve de la stérilité avait obtenu, par sa prière et par un vœu, de donner naissance à Samuel, de même aussi celle-ci obtint de Dieu, par des supplications et une promesse, la Mère de Dieu, afin que même sur ce point, elle ne fût inférieure à aucune des femmes illustres. Ainsi la grâce (car tel est le sens du mot Anne) enfanta la Souveraine (ce qui est signifié par le nom de Marie). Et vraiment, Marie fut établie Souveraine de toutes les créatures, quand elle devint Mère du Créateur. Elle voit le jour dans la maison de Joachim, dite de la piscine probatique, puis, est conduite au temple. Plantée ainsi dans la maison de Dieu et nourrie par l’Esprit-Saint, Marie, semblable à un olivier fertile, devient le sanctuaire de toutes les vertus ; de cette façon son cœur sera détaché de toutes les convoitises de cette vie et de la chair, et elle conservera vierge son âme en même temps que son corps, comme il convenait à celle qui devra recevoir Dieu, dans son sein.