[Rank] ASSOMPTION DE LA Bse VIERGE MARIE;;Duplex I classis cum Octava Communi;;7;;ex C11 [Hymnus Vespera] v. O Vierge, première issue De l’Esprit du Créateur, Prédestinée à porter dans votre sein Le Fils du Très-Haut. _ Vous, la femme annoncée Comme ennemi perpétuel du démon, Seule remplie de grâce Immaculée dès l’origine. _ Dans votre sein, vous concevez la Vie, Et la vie perdue par Adam, Vous la restaurez en donnant chair A la Victime divine pour son sacrifice. _ Salaire dû au péché, La mort vaincue vous abandonne : Partageant le sort de votre Fils divin, Par votre corps, vous êtes portée au ciel. _ Brillante d’une si grande gloire, Toute la nature est exaltée, En vous, elle est appelée à toucher Le sommet de toute beauté. _ Reine triomphante, tournez votre lumière Vers nous les exilés, Faites que nous puissions vous suivre Dans la bienheureuse patrie des cieux. _ O Jésus, gloire à vous Qui êtes né de la Vierge, Ainsi qu’au Père et à l’Esprit nourricier, Dans les siècles éternels. Ainsi soit-il. [Oratio] Dieu éternel et tout-puissant, Vous avez élevé, en son corps et en son âme, à la gloire du ciel, Marie, la Vierge immaculée, mère de Votre Fils : faites, nous Vous en prions, que, sans cesse tendus vers les choses d’en-haut, nous méritions d’avoir part à sa gloire. $Per eumdem [Octava 1] !Commemoratio Octavæ Assumptionis B.M.V. Ant. Aujourd’hui * la Vierge Marie est montée au ciel : réjouissez-vous, car elle règne avec le Christ pour l’éternité. _ V. La sainte Mère de Dieu a été élevée. R. Au-dessus des chœurs des Anges dans le royaume céleste. _ $Oremus Dieu éternel et tout-puissant, Vous avez élevé, en son corps et en son âme, à la gloire du ciel, Marie, la Vierge immaculée, mère de Votre Fils : faites, nous Vous en prions, que, sans cesse tendus vers les choses d’en-haut, nous méritions d’avoir part à sa gloire. $Per eumdem [Hymnus Matutinum] v. Levez-vous ! Déjà l’hiver cruel a quitté la terre, dans les prés toute la beauté des fleurs sourit, Vous qui avez été la Mère nourricière de la Vie, Levez-vous, Marie ! _ Lys resplendissant parmi les épines, vous brisez seule l’auteur de la mort, et le fruit refusé à nos pères coupables, vous le cueillez à l’arbre de vie. _ Arche faite d’un bois incorruptible, vous conservez la manne d’où coule la force, qui fait surgir des tombeaux les ossements réanimés. _ Docile servante de l’esprit qui préside, la chair ne souffre pas d’être putréfiée ; compagne à jamais de l’esprit, elle s’élève au ciel. _ Levez-vous ! Gagnez le ciel, appuyée sur le Bien-aimé, recevez le diadème tressé d’étoile, et accueillez le chant de vos fils qui vous louent. _ Louange éternelle à la très haute Trinité, qui vous accorde, ô Vierge, la couronne, et vous établit notre reine et notre mère, dans sa providence. Ainsi soit-il. [Ant Matutinum] Elle a été élevée * au-dessus des chœurs des Anges, la sainte Mère de Dieu, dans le royaume céleste.;;8 Les portes du paradis * nous ont été ouvertes grâce à vous, qui aujourd’hui triomphez glorieuse avec les Anges.;;18 Vous êtes bénie * entre les femmes et le fruit de votre sein est béni.;;23 V. La sainte Mère de Dieu a été élevée. R. Au-dessus des chœurs des Anges, dans le royaume céleste. Dans votre dignité * et votre beauté, avancez, avancez avec succès et régnez.;;44 Le Très-Haut * a sanctifié sa demeure.;;45 Des choses glorieuses * sont dites de vous, Vierge Marie.;;86 V. Marie a été élevée au ciel : les Anges sont dans la joie. R. Ils louent et bénissent le Seigneur. Réjouissez-vous, Vierge Marie : * vous seule avez détruit toutes les hérésies dans le monde entier.;;95 Les cieux annoncent * sa justice et tous les peuples voient sa gloire.;;96 Chantez au Seigneur * un chant nouveau : car il a fait des merveilles en vous, ô Marie.;;97 V. La Vierge Marie a été élevée au séjour céleste. R. Où le Roi des rois est assis sur un trône étoilé. [Lectio1] Du livre de la Genèse. !Gen 3:9-15 9 Alors le Seigneur Dieu appela Adam, et lui dit : Où êtes-vous ? 10 Adam lui répondit : J'ai entendu votre voix dans le paradis, et j'ai eu peur, parce que j'étais nu ; c'est pourquoi je me suis caché. 11 Le Seigneur lui repartit : Et d'où avez-vous su que vous étiez nu, sinon de ce que vous avez mangé du fruit de l'arbre dont Je vous avais défendu de manger ? 12 Adam lui répondit : La femme que Vous m'avez donnée pour compagne m'a présenté du fruit de cet arbre, et j'en ai mangé. 13 Le Seigneur dit a la femme : Pourquoi avez-vous fait cela ? Elle répondit : Le serpent m'a trompée ; et j'ai mangé. 14 Alors le Seigneur Dieu dit au serpent : Parce que tu as fait cela, tu es maudit entre tous les animaux et toutes les bêtes de la terre : tu ramperas sur le ventre, et tu mangeras la terre tous les jours de ta vie. 15 Je mettrai une inimitié entre toi et la femme, entre ta race et la sienne. Elle te brisera la tête, et tu tâcheras de la mordre par le talon. [Lectio2] De la première Épître de saint Paul apôtre aux Corinthiens. !1 Cor 15:20-26 Le Christ est ressuscité des morts, le premier parmi ceux qui se sont endormis dans la mort. La mort étant venue par un homme, c’est aussi par un homme qu’est venue la résurrection des morts. De même, en effet, que tous meurent en Adam, tous aussi revivront dans le Christ. Mais chacun à son rang : pour commencer, le Christ, ensuite ceux qui seront au Christ, lors de son Avènement. Puis ce sera la fin, lorsqu’il remettra la royauté à Dieu le Père, après avoir détruit toute Principauté, Domination et Puissance. Car il faut qu’il règne jusqu’à ce qu’il ait placé tous les ennemis sous ses pieds. Le dernier ennemi détruit, c’est la Mort. [Lectio3] !1 Cor 15:53-57 Car ce qui est corruptible doit revêtir l’incorruptibilité, et ce qui est mortel doit revêtir l’immortalité. Quand ce qui est mortel aura revêtu l’immortalité, alors se réalisera la parole de l’Écriture : « La mort a été engloutie dans la victoire. Où est-elle, ô Mort, ta victoire ? où est-il, ô Mort, ton aiguillon ? » L’aiguillon de la mort, c’est le péché ; la puissance du péché, c’est la Loi. Grâce soit donc à Dieu, qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ ! [Responsory4] R. Le Seigneur a aimé la fille de Jérusalem, parée de colliers : * Et les filles de Sion, la voyant, l’ont proclamée la plus heureuse, disant : * C’est un parfum répandu que votre nom. V. La reine s’est tenue debout à votre droite, dans un vêtement d’or, couverte d’ornements variés. R. Et les filles de Sion, la voyant, l’ont proclamée la plus heureuse, disant : C’est un parfum répandu que votre nom. [Lectio6] Des Actes du pape Pie XII. _ L’Église universelle a, tout au long des siècles, manifesté sa foi dans l’assomption corporelle de la bienheureuse vierge Marie et les évêques du monde entier ont demandé, dans un accord presque unanime, que soit définie comme dogme de la foi divine et catholique cette vérité basée sur les saintes Écritures, profondément enracinée dans le cœur des fidèles et en parfaite harmonie avec les autres vérités révélées. Aussi, le Souverain Pontife Pie XII, accédant aux vœux de l’Église entière, a décidé de proclamer solennellement ce privilège de la bienheureuse vierge Marie. C’est pourquoi le 1er novembre de l’année du grand jubilé 1950, à Rome, sur la place Saint-Pierre, entouré d’une assemblée nombreuse de cardinaux de la sainte Église romaine, et d’évêques venus même de régions lointaines, en présence d’une multitude immense de fidèles, aux applaudissements du monde catholique tout entier, il proclama de sa parole infaillible l’assomption corporelle de la bienheureuse vierge Marie au ciel en ces termes : « Après avoir maintes fois adressé à Dieu nos prières suppliantes, après avoir invoqué la lumière de l’Esprit de vérité, pour la gloire du Dieu tout puissant qui a daigné accorder à la vierge Marie les largesses de sa particulière bienveillance, pour l’honneur de son Fils, roi immortel des siècles et vainqueur du péché et de la mort, pour augmenter la gloire de son auguste Mère et pour la joie et l’allégresse de toute l’Église, par l’autorité de notre Seigneur Jésus-Christ, des bienheureux apôtres Pierre et Paul et par la Nôtre, Nous le proclamons, déclarons et définissons : l’assomption en corps et en âme dans la gloire céleste de l’immaculée Mère de Dieu, toujours vierge, Marie, à la fin du cours de sa vie terrestre, est un dogme divinement révélé ». [Lectio7] Lecture du saint Évangile selon saint Luc. !Luc 1:41-50 En ce temps-là : Élisabeth fut remplie du Saint-Esprit et elle s’écria à haute voix, disant : « Vous êtes bénie entre les femmes ». Et le reste. _ Homélie de saint Pierre Canisius, prêtre. !De Maria Deipara Virgine, lib. 5, c. 6 Les jours consacrés à la Mère de Dieu, l’Église les célèbre avec autant de fréquence que de vénération car elle comprend sans hésiter qu’il est agréable à Dieu et digne des chrétiens ce devoir de rendre très souvent et à des moments déterminés de l’année un culte public à la plus sainte de tous les saints et saintes, la Mère de notre Seigneur et Dieu. Parmi tous ces jours qui, depuis des siècles et jusqu’à présent, sont religieusement respectés, la fête de l’Assomption jouit de la plus grande notoriété et tient le premier rang. Assurément aucun jour n’est pour Marie plus joyeux et plus heureux si nous considérons comme il convient la félicité inouïe qui lui fut conférée en ce jour tant pour l’âme que pour le corps. C’est pourquoi, maintenant surtout, comme jamais auparavant, son esprit, son âme et son corps exultent de façon merveilleuse dans le Dieu vivant et Marie peut dire très justement : « Il s’est penché sur son humble servante et désormais tous les âges me diront bienheureuse ; le Puissant a fait pour moi des merveilles. » [Lectio8] C’est pourquoi, Mère trois fois bienheureuse et vraiment auguste, nous aussi qui t’aimons, toi et ton fils, nous ne pouvons nous empêcher de réjouir nos cœurs de ton admirable et incomparable bonheur, puisque toutes les choses qui te furent dites sur toi-même de la part du Seigneur s’achèvent par une si belle mort et se trouvent en tous points accomplies. Heureuse, toi qui non seulement as cru, mais qui, aujourd’hui, as obtenu le fruit et le terme de la foi et de toute vertu, toi qui as mérité de jouir enfin maintenant de la vision - suprême joie de celui que tu as tant aimé et désiré. Hôtesse, tu as accueilli l’Emmanuel venant comme un hôte dans la bourgade de ce monde ; aujourd’hui en retour, tu est accueillie dans son palais royal, et c’est d’abord en tant que mère digne d’un tel Salomon que tu est entourée d’honneurs magnifiques. [Lectio9] Heureux le jour qui a fait passer du désert de ce monde un don aussi précieux et l’a conduit jusqu’à la cité sainte et éternelle : une joie commune incroyable et une non moins grande admiration naissent pour tous les habitants du ciel. Heureux le jour qui a comblé les désirs aussi ardents que prolongés de l’épouse languissante : elle trouve ce qu’elle cherchait, elle reçoit ce qu’elle désirait, elle possède en toute sûreté ce qu’elle attendait, elle goûte définitivement le repos dans la parfaite vision et jouissance de l’éternel bien suprême. Heureux le jour qui a emporté et élevé si haut la très humble servante du Seigneur : elle est devenue l’incomparable reine du ciel et la maîtresse du monde : monter plus haut, elle ne le peut car, élevée au trône de la royauté, elle siège glorifiée, après le Christ. Heureux et tout à fait vénérable ce jour qui a placé et confirmé dans le Royaume de Dieu cette reine et cette mère à la fois si puissante et si clémente pour nous : nous avons comme mère de miséricorde sans cesse prête à nous combler, à intercéder auprès du Christ, à veiller fidèlement aux intérêts de notre salut, celle-là même qui demeure toujours la mère du Juge. &teDeum [Capitulum Laudes] !Judith 13:22-23 v. Le Seigneur vous a bénie de Sa force et Il a anéanti par vous nos ennemis. Vous êtes bénie, ma fille, par le Seigneur, le Très Haut, plus que toutes les femmes qui sont sur la terre. $Deo gratias [Hymnus Laudes] v. O Vierge, vêtue des rayons du soleil, La tête couronnée de douze étoiles, La lune est l’escabeau de vos pieds, Vous resplendissez dans la gloire. _ Victorieuse de la mort et des périls de l’enfer, Assise à côté du Christ et veillant sur nous, La terre et le ciel vous célèbrent, Reine puissante. _ Mais le cruel serpent continue de menacer La race qui jadis vous fut confiée ; Ô Mère, en votre clémence, secourez-nous, Ecrasez la tête du malin. _ Protégez ceux qui suivent la vraie foi, Ramenez les égarés au saint bercail, Et les nations couvertes par l’ombre de la mort, Rassemblez-les de toutes parts. _ Dans votre douceur, demandez le pardon pour les coupables, Aidez les affligés, les pauvres et les malades, Espérance certaine du salut, brillez pour tous Dans les dangers de la vie. _ Louange éternelle à la très haute Trinité, Qui vous accorde, ô Vierge, la couronne, Et vous établit notre reine et notre mère, Dans sa providence. Ainsi soit-il. [Octava 2] !Commemoratio Octavæ Assumptionis B.M.V. Ant. Quelle est celle-ci * qui s’avance comme l’aurore se levant, belle comme la lune, pure comme le soleil, terrible comme une armée rangée en bataille ? _ V. La sainte Mère de Dieu a été élevée. R. Au-dessus des chœurs des Anges dans le royaume céleste. _ $Oremus Dieu éternel et tout-puissant, Vous avez élevé, en son corps et en son âme, à la gloire du ciel, Marie, la Vierge immaculée, mère de votre Fils : faites, nous Vous en prions, que, sans cesse tendus vers les choses d’en-haut, nous méritions d’avoir part à sa gloire. $Per eumdem [Lectio Prima] !Judith 15:10 v. Vous êtes la gloire de Jérusalem, Vous êtes la joie d'Israël, Vous êtes l'honneur de notre peuple. [Capitulum Sexta] !Judith 13:24-25 v. Béni soit le Seigneur qui a rendu Votre nom si grand que Votre louange ne cessera pas dans la bouche des hommes. $Deo gratias [Capitulum Nona] !Judith 15:10 v. Vous êtes la gloire de Jérusalem, Vous êtes la joie d'Israël, Vous êtes l'honneur de notre peuple. $Deo gratias