[Officium] St Laurent de Brindes confesseur et docteur [Name] Laurent [Oratio] Dieu, pour travailler avec ardeur à la gloire de Votre nom et au salut des âmes, Vous avez accordé au bienheureux Laurent, Votre Confesseur et Docteur, l’esprit de sagesse et de force : donnez-nous, dans ce même esprit, de connaître ce que nous devons faire et, une fois que nous le connaîtrons, la force de l’accomplir, avec le secours de son intercession. $Per Dominum [Lectio94] Laurent, né à Brindes (Brindisi) dans les Pouilles (1559), entré dès son adolescence dans l’Ordre des Frères Mineurs Capucins (1575), apprit à fond la philosophie et la théologie et posséda plusieurs langues anciennes et modernes. Ordonné prêtre, il se vit confier le ministère de la prédication, dont il s’acquitta inlassablement dans presque toute l’Italie et dans d’autres pays d’Europe. Favorisé d’une sagesse singulière et du don de conseil, il fut chargé du gouvernement de son Ordre tout entier et les Souverains Pontifes eurent souvent recours à lui pour des missions très importantes. C’est surtout grâce à ses efforts que les princes chrétiens associèrent leurs forces contre les hordes envahissantes des Turcs : l’armée chrétienne les affronta en Hongrie, Laurent marchant en tête avec la croix et exhortant les soldats et les chefs, et elle remporta une éclatante victoire. Cependant, parmi tant d’affaires si importantes, il pratiqua de manière héroïque les vertus d’un religieux. Il donnait à l’oraison tout le temps dont il pouvait disposer et il sut unir d’une façon admirable la vie intérieure avec l’activité extérieure. Enfin, à Lisbonne, où le peuple napolitain l’avait envoyé comme représentant auprès du roi d’Espagne, ce vaillant défenseur de la liberté chrétienne et de la justice succomba comme sur un champ de bataille, en 1619. Il laissa de nombreux écrits consacrés à la défense de la foi contre les hérésies et à l’explication des Saintes Écritures. Le Pape Léon XIII le mit au nombre des saints (1881) et le Pape Jean XXIII le déclara Docteur de l’Église universelle (1959). &teDeum