[Officium] S. Vincentii Ferrerii Confessoris [Oratio] Dieu, qui avez daigné illustrer Votre Église par Les mérites et la prédication du bienheureux Vincent, Votre confesseur, accordez à nous, Vos familiers, que nous soyons instruits par ses exemples et libérés de toutes adversités par son patronage. $Per Dominum [Lectio4] Vincent, né à Valence en Espagne, de parents honnêtes, montra dès sa jeunesse la maturité d’un vieillard. Ayant considéré avec l’étendue de son génie la fragilité de ce monde rempli de ténèbres, il reçut à l’âge de dix-huit ans l’habit religieux dans l’Ordre des Frères Prêcheurs. Après avoir émis solennellement ses vœux, il s’appliqua assidûment à l’étude des saintes lettres, et obtint avec la plus grande distinction le grade de docteur en théologie. Ses supérieurs lui ayant bientôt permis de prêcher la parole de Dieu, il commença à confondre la perfidie des Juifs et à réfuter les erreurs des Sarrasins avec tant de force et de succès, qu’il amena à la foi du Christ une grande multitude de ces infidèles, et port plusieurs milliers de Chrétiens à renoncer au péché pou faire pénitence, et aux vice pour embrasser la vertu Vincent avait été choisi de Dieu pour répandre les enseignements du salut chez toutes les nations, quelles que fussent leur race et leur langue ; et, en annonçant l’approche du dernier et redoutable jugement, il frappait de terreur les âmes de tous ses auditeurs, les arrachait aux passions terrestres, et les excitait à l’amour de Dieu. [Lectio5] Dans l’exercice de ce ministère apostolique, voici quel fut constamment son genre de vie : chaque jour, de grand matin, il célébrait une Messe chantée ; chaque jour aussi, il adressait un sermon au peuple ; il observait toujours un jeûne inviolable, à moins d’une urgente nécessité ; il ne refusait jamais à personne ses saints et équitables conseils ; jamais il ne mangea de viande ni ne porta de linge ; il apaisa les dissensions des peuples et rétablit la paix entre des royaumes divisés ; enfin, lorsque la tunique sans couture de l’Église fut déchirée par un schisme douloureux, Vincent travailla beaucoup à ramener et à maintenir l’union. Toutes les vertus brillèrent en lui ; marchant dans la simplicité et l’humilité, il reçut avec bonté et il embrassa ses détracteurs et ses persécuteurs. [Lectio6] La puissance divine opéra par lui beaucoup de prodiges et de miracles en confirmation de sa vie et de sa prédication. Très souvent, en effet, par l’imposition de ses mains, les malades recouvrèrent la santé ; il chassa des esprits immondes du corps des possédés, rendit l’ouïe aux sourds, la parole aux muets, la vue aux aveugles ; il guérit des lépreux et ressuscita des morts. Enfin, accablé par la vieillesse, et la maladie, cet infatigable héraut de l’Évangile, qui avait parcouru plusieurs pays de l’Europe au grand profit des âmes, acheva le cours de ses prédications et de sa vie à Vannes en Bretagne, l’an du salut mil quatre cent dix-neuf. Calixte III, a inscrit Vincent au nombre des Saints. [Lectio94] Vincent, né de famille bourgeoise, à Valence en Espagne, revêtit, à dix-huit ans, l’habit religieux, dans l’Ordre des Prêcheurs, où s’étant appliqué avec zèle à l’étude de la théologie, il conquit avec les meilleures notes le doctorat en théologie. Il commença bientôt d’annoncer la parole de Dieu, avec tant de force et de succès, qu’il conduisit à la foi du Christ une grande foule d’infidèles et ramena beaucoup de milliers de chrétiens de la vie de péché à la pénitence. Chaque jour il chantait la messe, chaque jour il donnait un sermon au peuple ; il ne mangeait jamais de viande. Il apaisa les querelles des peuples, et comme la tunique sans couture de l’Église était alorsdéchirée par un schisme cruel, il travailla beaucoup à ramener et à conserver l’unité. Enfin brisé par la vieillesse et la maladie et particulièrement célèbre par ses miracles, il mourut très saintement à Vannes, en Bretagne. Le Pape Callixte III l’inscrivit au nombre des Saints. &teDeum