[Officium] S. Francisci Salesii Episcopi Confessoris et Ecclesiæ Doctoris [Name] François [Oratio] O Dieu qui, pour le salut des âmes, avez voulu que le bienheureux François votre Confesseur et Pontife se fît tout à tous, accordez-nous dans votre bonté que, pénétrés de la douceur de sa charité, dirigés par ses enseignements et aidés de ses mérites, nous obtenions les joies éternelles. $Per Dominum [Lectio4] François, né au château de Sales, d’où le nom de sa famille, de parents pieux et nobles, donna dès sa tendre enfance les signes de sa sainteté future, par l’innocence et la gravité de ses mœurs. Adolescent, il fut instruit dans les arts libéraux, s’appliqua bientôt à Paris, à l’étude de la philosophie et de la théologie, et, afin qu’il ne manquât rien à la culture de son esprit, obtint à Padoue, avec les plus grands éloges, les honneurs du doctorat en l’un et l’autre droit. Il renouvela, dans le sanctuaire de Lorette, le vœu de perpétuelle virginité par lequel il s’était déjà lié à Paris et, au sujet de cette vertu, aucun artifice des démons, aucune séduction des sens ne purent jamais le détourner de sa résolution. [Lectio5] Après avoir refusé une très haute dignité au sénat de Savoie, il s’engagea dans la milice cléricale. Initié alors au sacerdoce et parvenu à la prévôté de l’église de Genève, il remplit les devoirs de cette charge si parfaitement, que l’évêque Granier le désigna comme prédicateur de la divine parole, pour arracher à l’hérésie de Calvin, les habitants du Chablais et les autres populations voisines de Genève. Ayant entrepris cette mission, d’un cœur joyeux, il souffrit tout ce qu’il y a de plus dur en fait d’épreuves, fut souvent recherché par les hérétiques pour être mis à mort et tourmenté par des calomnies et des embûches de toutes sortes. Mais au milieu de tant de périls et de combats, il brilla toujours par une constance insurmontable et, aidé du secours de Dieu, ramena, dit- on, à la foi catholique, soixante-douze mille hérétiques, parmi lesquels on compte un grand nombre de sujets remarquables par leur noblesse et leur science. [Lectio6] A la mort de l’évêque Granier qui avait eu soin de se l’adjoindre comme coadjuteur, il fut consacré évêque et fit rayonner sa sainteté tout autour de lui, par son zèle pour la discipline ecclésiastique, son amour de la paix, sa miséricorde envers les pauvres et toutes sortes de vertus. Four l’accroissement du culte divin, il institua un nouvel Ordre de religieuses, dit de la Visitation de la Bienheureuse Vierge, sous la règle de saint Augustin, à laquelle il ajouta des Constitutions remarquables de sagesse, de discrétion et de douceur. Il illustra aussi l’Eglise par ses écrits remplis d’une doctrine céleste, où il trace un chemin sûr et facile pour atteindre la perfection chrétienne. Enfin, âgé de cinquante-cinq ans, revenant de France à Annecy, après avoir célébré les saints Mystères à Lyon, au jour de saint Jean l’Évangéliste, il tomba gravement malade et s’en alla le lendemain au ciel, l’an du Seigneur mil six cent vingt-deux. Transporté à Annecy, son corps fut inhumé avec honneur dans l’église des moniales de l’Ordre susdit et commença aussitôt à s’illustrer par des miracles. Après approbation canonique de ces miracles, le Pape Alexandre VII mit François au nombre des Saints, en fixant son jour de fête, au vingt- neuf Janvier. Le Souverain Pontife Pie IX, sur l’avis de la Sacrée Congrégation des Rites, le déclara Docteur de l’Église universelle. [Lectio94] François, né au château de Sales, d’où le nom de sa famille, de parents pieux et nobles, et instruit dans les arts libéraux, s’appliqua à Paris, à l’étude de la philosophie et de la théologie et obtint à Padoue les honneurs du doctorat en l’un et l’autre droit. Initié au sacerdoce et parvenu à la prévôté de l’église de Genève, il remplit sî bien les devoirs de cette charge, que l’évêque Granier le désigna comme prédicateur de la divine parole, pour arracher à l’hérésie de Calvin les habitants du Chablais. Ayant entrepris cette mission d’un cœur joyeux, après avoir surmonté, avec l’aide de Dieu, toutes sortes de périls et de difficultés, il ramena, dit-on, soixante-douze mille hérétiques à la foi catholique. A la mort de Granier, consacré évêque, il institua un nouvel Ordre de religieuses, dit de la Visitation de la bienheureuse Vierge. Il illustra l’Église par ses écrits remplis d’une doctrine céleste. Atteint d’une maladie grave à Lyon, il s’en alla au ciel, l’an mil six cent vingt-deux et fût déclaré par le Souverain Pontife Pie IX, Docteur de l’Église universelle. &teDeum